Qui sommes nous?
Le COLLECTIF pour le JUSTE PRIX de l’ELECTRICTE a pour origine la mobilisation de nombreuses entreprises de Belgique (petite et moyenne distribution, boulangeries, boucheries, horeca…), des dizaines de milliers de commerces menacés de faillite par le prix actuel de l’électricité. A ce socle d’entreprises, s’ajoute une section ouverte à tous les particuliers, à tous les citoyens soucieux de défendre leurs intérêts en rejoignant le collectif.
Vous n’êtes pas seuls ! Des milliers de ménages et de petites et moyennes entreprises (PME) sont impactés.
Le site du Collectif : www.justeprixelectricite.be
POURQUOI le PRIX de l’ELECTRICITE EST-IL DEVENU SI CHER ?
Dans l’Union européenne, le prix de l’électricité est calculé selon la convention de « la centrale la plus chère ».
L’électricité, dans l’UE, est produite à partir de différentes énergies : le nucléaire, la filière « verte » (éolien, hydraulique, solaire), le charbon, le pétrole et le gaz.
Si le charbon et le pétrole ont connu une légère augmentation, les coûts de production de ces centrales-là n’ont toutefois pas augmenté dans des proportions qui justifieraient le prix actuel de l’électricité. Le nucléaire et le vert ne connaissent pour ainsi dire aucune augmentation des coûts de production. Seules les centrales qui produisent au gaz ont vu leurs coûts de production s’envoler.
Cependant, la convention européenne implique que le prix de l’électricité est basé sur le coût de production de « la centrale la plus chère », donc sur les centrales au gaz.* Le prix du gaz ayant augmenté dans des proportions vertigineuses, le prix de TOUTE l’électricité produite dans l’UE a augmenté dans les mêmes proportions, puisqu’il est, en l’occurrence, artificiellement fixé sur le prix du gaz.**
Tout le monde ayant besoin d’électricité, l’impact sur le pouvoir d’achat de tous les ménages*** et sur le fonctionnement de toutes les entreprises est énorme.
Mais cet impact pourrait rapidement être annulé.
Il suffirait en effet d’immédiatement abolir cette convention (découpler le prix de l’électricité de celui du gaz) et obliger les fournisseurs à vendre l’électricité au juste prix.****
* En Belgique (comme en France), les centrales au gaz représentent mois de 10% de la production d’électricité.
** Le coût de production réel de l’électricité, par Engie (par exemple), oscille entre 25 et 30 euros le mégawatheure (en moyenne)… et Engie le vend, actuellement, à 250 euros !!!
*** Malgré l’indexation des salaires (en Belgique), les revenus réels (c’est-à-dire par rapport à l’inflation) ont en réalité chuté de 9% (moyenne dans tous les Etats membres de l’Union européenne). Ce à quoi il faut ajouter l’augmentation importante des prix des énergies, qui diminue encore la part du salaire disponible pour vivre. Tout le contraire, donc, de ce qu’affirment les médias officiels qui, depuis des mois, expliquent que les salaires augmentent et se livrent à une propagande tous azimuts pour faire accepter la crise à la population. Parmi lesquels la chaîne publique RTBF. Et en particulier l’émission de « débats » QR, qui ne pose jamais la question principale : pourquoi les responsables politiques n’abrogent-ils pas la convention sur la « centrale la plus chère » ? Et qui tente de faire peur aux citoyens qui refuseraient de payer la totalité de leur facture, en rappelant régulièrement le risque de coupure par le fournisseur. Ce que dénonce également le Collectif.
**** Le procédé est plus pervers encore, puisque ce sont les mêmes grandes entreprises européennes productrices d’électricité (dont Engie et TotalEnergies) qui fixent aussi le prix… du gaz !
Ainsi, contrairement à certaines idées reçues, les superprofits ne sont pas réalisés par les producteurs de gaz, dont les exportateurs américains (qui ont remplacé le fournisseur russe). Le gaz américain est vendu 6 dollars l’unité (en moyenne). Sa liquéfaction avant transport, très énergivore, en augmente le coût à 10 dollars. Arrivé en Europe, après transport par bateau, il coûte 13 dollars à Engie et TotalEnergies, qui le revendent (en moyenne) à 37 dollars ! Soit près de trois fois le prix d’achat !
Les grandes entreprises européennes de l’énergie s’enrichissent donc par la vente du gaz et, indirectement ensuite, par le fait de l’impact que le prix du gaz qu’elles pratiquent a sur le prix de l’électricité. En Belgique, les trois principaux fournisseurs d’électricité (TotalEnergie, Engie et Luminus) sont tous producteurs. C’est-à-dire qu’ils fixent eux-mêmes le prix de vente de ce qu’ils produisent ; ils ne dépendent pas du « prix du marché » (le « prix du marché », c’est eux qui le fixent).
Les « AIDES » de l’ETAT ?
Comme tous les ménages l’ont constaté, les « aides » de l’Etat sont totalement insuffisantes : l’aide aux particulier de 122 euros pour l’électricité est ridicule, voire absurde lorsque la facture de régularisation est multipliée par cinq ou presque six et fait augmenter le budget électricité de plusieurs milliers d’euros. Pour les PME, la facture augmente de plusieurs dizaines de milliers d’euros. Ces « aides » publiques n’apportent pas de solution.
Mais, surtout, ces « aides » ne sauraient être prolongées sur le long terme : bien qu’insuffisantes et donc inefficaces, elles vident néanmoins les caisses de l’Etat et mettent en danger l’équilibre budgétaire qui garantit notre Sécurité sociale (remboursement des soins de santé, pensions de retraites, allocations diverses).
Enfin, ne perdons pas de vue que ces « aides » sont opérées au moyen de nos impôts, de notre argent public : en choisissant de gaspiller ainsi l’argent de l’Etat plutôt que de légiférer pour ramener par la loi l’électricité à un juste prix, les responsables politiques se font les complices d’une honteuse razzia sur les fonds publics qui passent dans le paiement des factures et enrichissent les grandes entreprises privées productrices d’électricité.*
* Attention : les soi-disant « blocages » des prix du gaz et/ou de l’électricité dans les pays voisins membres de l’UE sont un leurre. En effet, il ne s’agit pas à proprement parler de « blocages », de lois qui interdiraient aux fournisseurs de pratiquer des prix indécents. En réalité, l’Etat verse en amont une compensation aux fournisseurs, lesquels minorent dès lors les factures adressées à leurs clients. Autrement dit, ce sont les fonds publics qui servent d’amortisseurs et l’Etat se ruine. A titre d’exemple, en France, cette mesure a coûté plus de 8 milliards d’euros au trésor public en 2022 ; il est prévu une perte de plus de 11 milliards en 2023.
Les OBJECTIFS du COLLECTIF
1. Imposer nous-mêmes, en tant que citoyens (entrepreneurs et particuliers), le « juste prix » aux fournisseurs d’électricité, en plafonnant, nous-mêmes, les paiements.
2. Porter plainte contre les fournisseurs qui pratiquent un prix abusif pour obtenir le plafonnement des factures des adhérents au Collectif ; et exiger des fournisseurs qu’ils remboursent directement à nos adhérents concernés les montants déjà indûment perçus (extorqués). Porter plainte contre l’Etat belge qui laisse les grandes entreprises de l’énergie spolier les citoyens belges et refuse de légiférer pour les protéger.
3. Exiger de l’Union européenne l’abolition de la convention sur « la centrale la plus chère », devenue extrêmement nocive pour les entreprises et les ménages.
CONCRETEMENT, COMMENT AGIR ?
1. Adhérer au Collectif pour le Juste Prix de l’Electricité (l'inscription est gratuite).
Par cette adhésion, vous devenez membre du Collectif et soutenez moralement son action en Justice. Vous vous associez à la plainte collective déposée contre les fournisseurs d’électricité et l’Etat belge.
Pour adhérer au Collectif : www.cjpe.be/contact
2. Immédiatement mettre fin au paiement automatique par domiciliation (si c’est l’option que vous avez choisie), pour reprendre le contrôle de vos factures : ce qui est parti est parti et il faudra batailler pour le récupérer. En revanche, ce que vous gardez dans la poche, vous le conservez tant qu’on ne vous obligera pas à le lâcher.*
3. La stratégie que nous proposons à tous nos concitoyens et adhérents, c’est de protester tous ensemble en n’acceptant pas de payer plus que le « juste prix » et d’ainsi plafonner nous-mêmes le prix de l’électricité.
Dans un premier temps, n’augmentez pas la provision mensuelle comme le propose le fournisseur.
Ensuite, refusez de payer les montants indécents exigés sur la facture de régularisation annuelle. Plafonnez le paiement, pour les particuliers, à maximum 0,50 euro le kilowattheure/Kwh (TTVAC et frais de réseau compris) et, pour les entreprises (PME), à maximum 150 euros le mégawatheure/Mwh (prix préférentiel gros consommateurs - HTVA, frais de réseau compris).**
Si (et seulement si) le prix facturé est supérieur à ce montant, calculez vous-mêmes le juste montant de votre facture, payez cette somme (et pas plus) et informez votre fournisseur de votre décision [pour ce faire, vous trouverez ici le mode de calcul adéquat et la lettre type à envoyer à votre fournisseur (avec copie au ministère de l’Energie) : www.cjpe.be/documents ***
* Prenez conscience que les syndicats commencent à bouger et que des groupes apparaissent et prennent de l’ampleur, au fur et à mesure que les factures de régularisation tombent dans les boîtes aux lettres et que les gens, pris à la gorge, se réveillent en se rendant compte de l’impasse financière dans laquelle ils se retrouvent soudainement (d’autres arrivent à la fin de leur contrat fixe et seront confrontés à la vertigineuse révision de leur tarification).
Les petites et moyennes entreprises (PME) commencent aussi à se mobiliser, également des collectivités locales et même certains CPAS et services d’aide sociale.
L’expression du malaise et de la détresse populaire s’exprime de plus en plus et la situation devrait donc grandement évoluer et assez prochainement, l’hiver étant à nos portes.
Autant, dès lors, ne surtout pas se précipiter pour payer !!!
** Nous vous conseillons, autant que cela soit possible (en fonction des revenus du ménage), de placer en épargne la différence entre ce que vous acceptez de payer et le montant de la facture de régularisation qui vous est envoyée par le fournisseur. Ainsi, le cas échéant (si, in fine, on était contraint de payer la totalité), vous disposeriez des fonds requis. Bien sûr, pour de très nombreux ménages, cette mise en épargne (tout comme le paiement de la facture) est mathématiquement impossible.
*** Attention : si vous êtes (encore) sous contrat à taux fixe et/ou (du fait des fluctuations du marché) si le montant du kilowattheure/mégawatheure qui vous est facturé est inférieur à 0,50/150 euros, vous n’êtes pas concerné par cette démarche.
ET APRES ? QUE VA-T-IL SE PASSER ?
Pas de panique ! Vous n’avez rien à craindre…
Au pire, vous serez finalement obligés de payer l’entièreté de votre facture et le fournisseur ne coupera pas l’électricité.
Mais vous aurez gagné du temps, manifesté votre désaccord auprès du fournisseur et du gouvernement et permis au Collectif d’engager le combat.
1. Si vous résistez à une facture abusive, vous disposez d’un premier délai de 15 jours (après réception de la facture).
2. Après ce délai, si le fournisseur refuse de comprendre vos arguments, il vous enverra un rappel : il doit vous laisser un nouveau délai (de 10 jours) après réception de ce rappel.
3. Si vous ne réagissez pas au rappel, une lettre de mise en demeure est envoyée par le fournisseur : commence un autre délai encore (de 15 jours).
4. Si vous ne réagissez toujours pas, au terme de ces 15 jours, vous êtes alors « en défaut de paiement » : dans une première étape, le fournisseur peut demander au gestionnaire du réseau le placement d’un compteur à budget. Si vous êtes absents lors du passage du gestionnaire ou si vous refusez le compteur à budget, dans une seconde étape, le fournisseur peut alors demander la coupure de l’alimentation en électricité (attention : sans décision de Justice et même en plein hiver, contrairement à ce qui a été affirmé par certains médias et responsables politiques).
5. Le gestionnaire de réseau vous envoie alors une lettre recommandée vous annonçant la décision de coupure. Il vous reste encore 5 jours ouvrables pour payer le solde de la facture (et –attention- contacter le fournisseur pour l’informer que le paiement a été fait) ; l’électricité ne sera pas coupée.*
En agissant de la sorte, vous aurez résisté jusqu’au bout de la procédure légale, participant ainsi l’action du Collectif pour imposer le plafonnement du prix de l’électricité.
* Energie Info Wallonie (vos droits) :
https://www.energieinfowallonie.be/fr/quest-ce-que-la-procedure-de-defaut-de-paiement-des-factures-denergie
Vous n’êtes pas seuls ! Des milliers de ménages et de petites et moyennes entreprises (PME) sont impactés.
Le site du Collectif : www.justeprixelectricite.be
POURQUOI le PRIX de l’ELECTRICITE EST-IL DEVENU SI CHER ?
Dans l’Union européenne, le prix de l’électricité est calculé selon la convention de « la centrale la plus chère ».
L’électricité, dans l’UE, est produite à partir de différentes énergies : le nucléaire, la filière « verte » (éolien, hydraulique, solaire), le charbon, le pétrole et le gaz.
Si le charbon et le pétrole ont connu une légère augmentation, les coûts de production de ces centrales-là n’ont toutefois pas augmenté dans des proportions qui justifieraient le prix actuel de l’électricité. Le nucléaire et le vert ne connaissent pour ainsi dire aucune augmentation des coûts de production. Seules les centrales qui produisent au gaz ont vu leurs coûts de production s’envoler.
Cependant, la convention européenne implique que le prix de l’électricité est basé sur le coût de production de « la centrale la plus chère », donc sur les centrales au gaz.* Le prix du gaz ayant augmenté dans des proportions vertigineuses, le prix de TOUTE l’électricité produite dans l’UE a augmenté dans les mêmes proportions, puisqu’il est, en l’occurrence, artificiellement fixé sur le prix du gaz.**
Tout le monde ayant besoin d’électricité, l’impact sur le pouvoir d’achat de tous les ménages*** et sur le fonctionnement de toutes les entreprises est énorme.
Mais cet impact pourrait rapidement être annulé.
Il suffirait en effet d’immédiatement abolir cette convention (découpler le prix de l’électricité de celui du gaz) et obliger les fournisseurs à vendre l’électricité au juste prix.****
* En Belgique (comme en France), les centrales au gaz représentent mois de 10% de la production d’électricité.
** Le coût de production réel de l’électricité, par Engie (par exemple), oscille entre 25 et 30 euros le mégawatheure (en moyenne)… et Engie le vend, actuellement, à 250 euros !!!
*** Malgré l’indexation des salaires (en Belgique), les revenus réels (c’est-à-dire par rapport à l’inflation) ont en réalité chuté de 9% (moyenne dans tous les Etats membres de l’Union européenne). Ce à quoi il faut ajouter l’augmentation importante des prix des énergies, qui diminue encore la part du salaire disponible pour vivre. Tout le contraire, donc, de ce qu’affirment les médias officiels qui, depuis des mois, expliquent que les salaires augmentent et se livrent à une propagande tous azimuts pour faire accepter la crise à la population. Parmi lesquels la chaîne publique RTBF. Et en particulier l’émission de « débats » QR, qui ne pose jamais la question principale : pourquoi les responsables politiques n’abrogent-ils pas la convention sur la « centrale la plus chère » ? Et qui tente de faire peur aux citoyens qui refuseraient de payer la totalité de leur facture, en rappelant régulièrement le risque de coupure par le fournisseur. Ce que dénonce également le Collectif.
**** Le procédé est plus pervers encore, puisque ce sont les mêmes grandes entreprises européennes productrices d’électricité (dont Engie et TotalEnergies) qui fixent aussi le prix… du gaz !
Ainsi, contrairement à certaines idées reçues, les superprofits ne sont pas réalisés par les producteurs de gaz, dont les exportateurs américains (qui ont remplacé le fournisseur russe). Le gaz américain est vendu 6 dollars l’unité (en moyenne). Sa liquéfaction avant transport, très énergivore, en augmente le coût à 10 dollars. Arrivé en Europe, après transport par bateau, il coûte 13 dollars à Engie et TotalEnergies, qui le revendent (en moyenne) à 37 dollars ! Soit près de trois fois le prix d’achat !
Les grandes entreprises européennes de l’énergie s’enrichissent donc par la vente du gaz et, indirectement ensuite, par le fait de l’impact que le prix du gaz qu’elles pratiquent a sur le prix de l’électricité. En Belgique, les trois principaux fournisseurs d’électricité (TotalEnergie, Engie et Luminus) sont tous producteurs. C’est-à-dire qu’ils fixent eux-mêmes le prix de vente de ce qu’ils produisent ; ils ne dépendent pas du « prix du marché » (le « prix du marché », c’est eux qui le fixent).
Les « AIDES » de l’ETAT ?
Comme tous les ménages l’ont constaté, les « aides » de l’Etat sont totalement insuffisantes : l’aide aux particulier de 122 euros pour l’électricité est ridicule, voire absurde lorsque la facture de régularisation est multipliée par cinq ou presque six et fait augmenter le budget électricité de plusieurs milliers d’euros. Pour les PME, la facture augmente de plusieurs dizaines de milliers d’euros. Ces « aides » publiques n’apportent pas de solution.
Mais, surtout, ces « aides » ne sauraient être prolongées sur le long terme : bien qu’insuffisantes et donc inefficaces, elles vident néanmoins les caisses de l’Etat et mettent en danger l’équilibre budgétaire qui garantit notre Sécurité sociale (remboursement des soins de santé, pensions de retraites, allocations diverses).
Enfin, ne perdons pas de vue que ces « aides » sont opérées au moyen de nos impôts, de notre argent public : en choisissant de gaspiller ainsi l’argent de l’Etat plutôt que de légiférer pour ramener par la loi l’électricité à un juste prix, les responsables politiques se font les complices d’une honteuse razzia sur les fonds publics qui passent dans le paiement des factures et enrichissent les grandes entreprises privées productrices d’électricité.*
* Attention : les soi-disant « blocages » des prix du gaz et/ou de l’électricité dans les pays voisins membres de l’UE sont un leurre. En effet, il ne s’agit pas à proprement parler de « blocages », de lois qui interdiraient aux fournisseurs de pratiquer des prix indécents. En réalité, l’Etat verse en amont une compensation aux fournisseurs, lesquels minorent dès lors les factures adressées à leurs clients. Autrement dit, ce sont les fonds publics qui servent d’amortisseurs et l’Etat se ruine. A titre d’exemple, en France, cette mesure a coûté plus de 8 milliards d’euros au trésor public en 2022 ; il est prévu une perte de plus de 11 milliards en 2023.
Les OBJECTIFS du COLLECTIF
1. Imposer nous-mêmes, en tant que citoyens (entrepreneurs et particuliers), le « juste prix » aux fournisseurs d’électricité, en plafonnant, nous-mêmes, les paiements.
2. Porter plainte contre les fournisseurs qui pratiquent un prix abusif pour obtenir le plafonnement des factures des adhérents au Collectif ; et exiger des fournisseurs qu’ils remboursent directement à nos adhérents concernés les montants déjà indûment perçus (extorqués). Porter plainte contre l’Etat belge qui laisse les grandes entreprises de l’énergie spolier les citoyens belges et refuse de légiférer pour les protéger.
3. Exiger de l’Union européenne l’abolition de la convention sur « la centrale la plus chère », devenue extrêmement nocive pour les entreprises et les ménages.
CONCRETEMENT, COMMENT AGIR ?
1. Adhérer au Collectif pour le Juste Prix de l’Electricité (l'inscription est gratuite).
Par cette adhésion, vous devenez membre du Collectif et soutenez moralement son action en Justice. Vous vous associez à la plainte collective déposée contre les fournisseurs d’électricité et l’Etat belge.
Pour adhérer au Collectif : www.cjpe.be/contact
2. Immédiatement mettre fin au paiement automatique par domiciliation (si c’est l’option que vous avez choisie), pour reprendre le contrôle de vos factures : ce qui est parti est parti et il faudra batailler pour le récupérer. En revanche, ce que vous gardez dans la poche, vous le conservez tant qu’on ne vous obligera pas à le lâcher.*
3. La stratégie que nous proposons à tous nos concitoyens et adhérents, c’est de protester tous ensemble en n’acceptant pas de payer plus que le « juste prix » et d’ainsi plafonner nous-mêmes le prix de l’électricité.
Dans un premier temps, n’augmentez pas la provision mensuelle comme le propose le fournisseur.
Ensuite, refusez de payer les montants indécents exigés sur la facture de régularisation annuelle. Plafonnez le paiement, pour les particuliers, à maximum 0,50 euro le kilowattheure/Kwh (TTVAC et frais de réseau compris) et, pour les entreprises (PME), à maximum 150 euros le mégawatheure/Mwh (prix préférentiel gros consommateurs - HTVA, frais de réseau compris).**
Si (et seulement si) le prix facturé est supérieur à ce montant, calculez vous-mêmes le juste montant de votre facture, payez cette somme (et pas plus) et informez votre fournisseur de votre décision [pour ce faire, vous trouverez ici le mode de calcul adéquat et la lettre type à envoyer à votre fournisseur (avec copie au ministère de l’Energie) : www.cjpe.be/documents ***
* Prenez conscience que les syndicats commencent à bouger et que des groupes apparaissent et prennent de l’ampleur, au fur et à mesure que les factures de régularisation tombent dans les boîtes aux lettres et que les gens, pris à la gorge, se réveillent en se rendant compte de l’impasse financière dans laquelle ils se retrouvent soudainement (d’autres arrivent à la fin de leur contrat fixe et seront confrontés à la vertigineuse révision de leur tarification).
Les petites et moyennes entreprises (PME) commencent aussi à se mobiliser, également des collectivités locales et même certains CPAS et services d’aide sociale.
L’expression du malaise et de la détresse populaire s’exprime de plus en plus et la situation devrait donc grandement évoluer et assez prochainement, l’hiver étant à nos portes.
Autant, dès lors, ne surtout pas se précipiter pour payer !!!
** Nous vous conseillons, autant que cela soit possible (en fonction des revenus du ménage), de placer en épargne la différence entre ce que vous acceptez de payer et le montant de la facture de régularisation qui vous est envoyée par le fournisseur. Ainsi, le cas échéant (si, in fine, on était contraint de payer la totalité), vous disposeriez des fonds requis. Bien sûr, pour de très nombreux ménages, cette mise en épargne (tout comme le paiement de la facture) est mathématiquement impossible.
*** Attention : si vous êtes (encore) sous contrat à taux fixe et/ou (du fait des fluctuations du marché) si le montant du kilowattheure/mégawatheure qui vous est facturé est inférieur à 0,50/150 euros, vous n’êtes pas concerné par cette démarche.
ET APRES ? QUE VA-T-IL SE PASSER ?
Pas de panique ! Vous n’avez rien à craindre…
Au pire, vous serez finalement obligés de payer l’entièreté de votre facture et le fournisseur ne coupera pas l’électricité.
Mais vous aurez gagné du temps, manifesté votre désaccord auprès du fournisseur et du gouvernement et permis au Collectif d’engager le combat.
1. Si vous résistez à une facture abusive, vous disposez d’un premier délai de 15 jours (après réception de la facture).
2. Après ce délai, si le fournisseur refuse de comprendre vos arguments, il vous enverra un rappel : il doit vous laisser un nouveau délai (de 10 jours) après réception de ce rappel.
3. Si vous ne réagissez pas au rappel, une lettre de mise en demeure est envoyée par le fournisseur : commence un autre délai encore (de 15 jours).
4. Si vous ne réagissez toujours pas, au terme de ces 15 jours, vous êtes alors « en défaut de paiement » : dans une première étape, le fournisseur peut demander au gestionnaire du réseau le placement d’un compteur à budget. Si vous êtes absents lors du passage du gestionnaire ou si vous refusez le compteur à budget, dans une seconde étape, le fournisseur peut alors demander la coupure de l’alimentation en électricité (attention : sans décision de Justice et même en plein hiver, contrairement à ce qui a été affirmé par certains médias et responsables politiques).
5. Le gestionnaire de réseau vous envoie alors une lettre recommandée vous annonçant la décision de coupure. Il vous reste encore 5 jours ouvrables pour payer le solde de la facture (et –attention- contacter le fournisseur pour l’informer que le paiement a été fait) ; l’électricité ne sera pas coupée.*
En agissant de la sorte, vous aurez résisté jusqu’au bout de la procédure légale, participant ainsi l’action du Collectif pour imposer le plafonnement du prix de l’électricité.
* Energie Info Wallonie (vos droits) :
https://www.energieinfowallonie.be/fr/quest-ce-que-la-procedure-de-defaut-de-paiement-des-factures-denergie
Depuis plusieurs mois, le prix de l’électricité a augmenté dans des proportions étranges. Pour les commerces et entreprises, ce prix est devenu insupportable. Pour certains ménages, il impose des sacrifices et il en résulte une perte de capital ruineuse et un appauvrissement sensible. Pour la grande majorité des autres, il est tout simplement mathématiquement impayable.
Or, ce prix n’est pas juste.
Mais les décideurs politiques, de toute évidence, se refusent à mettre fin à la convention de « la centrale la plus chère ». Ils permettent donc aux fournisseurs de s’enrichir sans vergogne. Ils préfèrent distribuer quelques aides dont les montants ridicules alloués n’auront que peu d’effet pour les entreprises et les ménages, mais seront suffisants pour vider les caisses publiques et mettre en péril notre Sécurité sociale.
Le collectif appelle donc toutes les entreprises et tous les citoyens concernés par la question de ces tarifs (aussi indécents qu’absurdes, que les fournisseurs d’électricité osent imposer à leurs clients depuis quelques mois) à s’unir pour forcer par eux-mêmes un blocage du prix de l’électricité.
Parallèlement, le Collectif pour le Juste Prix de l’Electricité dépose plainte contre les fournisseurs d’électricité et contre l’Etat belge.
Les surprofits réalisés par les fournisseurs d’électricité sont scandaleux et doivent faire l’objet d’une enquête. La position dominante des grandes entreprises de l’énergie abuse de la faiblesse des consommateurs.
En temps « normal », déjà, nous payons l’électricité trop chèrement (du fait de la règle de « la centrale la plus chère »). Mais, dans la situation actuelle, son prix n’a plus aucun sens.
Or, par ailleurs, l’Etat ne légifère pas pour empêcher cette forfaiture choquante et incivique.
L’électricité est produite dans l’UE. Ce sont donc des fournisseurs européens qui nous spolient, qui profitent des effets de la guerre en Ukraine pour extorquer de l’argent à d’autres Européens, à leurs concitoyens, nous… et ce avec la bénédiction de notre gouvernement, qui laisse faire.
Jadis, c’était l’Etat qui assurait la production de l’électricité et sa distribution aux citoyens, quasiment à prix coûtant. Lorsque la privatisation du secteur a été négociée, les fournisseurs ont argué qu’elle permettrait une diminution des prix, en fonction de la libre concurrence. Il n’est donc pas acceptable que ces derniers profitent aujourd’hui de leur position pour rançonner leurs clients ; et il revient dès lors à chaque citoyen de se défendre de ce « rançonnage légal ».
Le principe du juste prix est une question d’éthique. L'électricité est de facto un bien de première nécessité dont personne ne peut raisonnablement se passer (en Belgique, une maison non-connectée au réseau électrique est automatiquement déclarée insalubre).
Dès lors, il serait immoral de la part d'un juge de trancher en faveur du fournisseur qui pratique des prix indus résultant de tarifs abusifs (car les coûts de production n'ont presque pas augmenté et ne justifient absolument pas la multiplication de la facture par cinq ou six), pour un bien que les citoyens sont en outre obligés d'acheter. Et ce, a fortiori, dans le contexte actuel où on demande aux citoyens de faire des efforts, alors que ces fournisseurs sont eux-mêmes basés dans l'UE où l'électricité est par ailleurs elle-même produite. C'est indécent et tout simplement civiquement inadmissible. C'est un incivisme caractérisé. Il faut en effet ajouter à cela la qualification de « profiteur de guerre », puisque c'est le conflit en Ukraine qui sert de prétexte à l'augmentation artificielle des prix de l'électricité.
La décence exige des fournisseurs qu'ils renoncent à leurs superprofits, dans l'intérêt social de leurs concitoyens. Le comportement des fournisseurs d’électricité va à l’encontre des principes les plus essentiels de la solidarité citoyenne et de toute forme de morale.
Refuser de payer les sommes demandées par les fournisseurs, c’est, en l’occurrence, un acte vertueux de civisme et de probité morale. C'est une mesure de salut public que le parlement belge (législatif) doit imposer au gouvernement (exécutif).
Le Collectif estime en effet que, en pareille situation, l’Etat doit défendre les citoyens. S’il ne les défend pas, c’est soit que les responsables politiques auxquels nous avons confié le pouvoir sont complices de la situation et sont devenus les ennemis des citoyens, soit que l’Etat n’est pas en mesure de nous défendre, dans lequel cas la loi est de facto obsolète et n’a plus lieu d’être respectée, devant céder le pas à d’autres moyens d’action.
C’est ainsi que les citoyens peuvent eux-mêmes, s’ils agissent solidairement et collectivement, en masse, imposer un plafonnement des prix.
Et ce serait aussi un événement démocratique salutaire, une forme d’exercice de démocratie directe et la reprise en main du pouvoir législatif par les citoyens eux-mêmes.
Toutefois, confiant dans le principe démocratique de la séparation des pouvoirs, le Collectif demande la protection du pouvoir judicaire comme rempart face aux manquements (voire à la complicité) des pouvoirs législatif (le parlement, qui se refuse à légiférer) et exécutif (le gouvernement), pour défendre les citoyens belges contre la prédation des multinationales de l’énergie.
Merci de partager largement sur les réseaux sociaux et auprès de vos proches et connaissances, dans leur intérêt, le nôtre et le vôtre.
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